Le 8 novembre, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont adopté la « Déclaration de Budapest ». Celle-ci devrait servir de boussole législative pour le nouveau mandat de la Commission européenne et du Parlement européen, avec pour mission d’assurer la prospérité, la compétitivité et la souveraineté de l’Union, tout en respectant ses objectifs climatiques.
Les 27 membres de l’UE ont accordé une vraie importance à la simplification. Ils appellent notamment à créer un cadre règlementaire clair, simple et efficace pour les PME et à diminuer significativement leurs charges administratives, règlementaires et de déclaration. Ils visent à réduire d’au moins 25% les charges de reporting dès le premier semestre 2025. Enfin, les 27 demandent que l’environnement règlementaire soit basé sur la confiance envers les entrepreneurs et non sur des sanctions.
D’autres thèmes impactant les entreprises ont également été mentionnés dont : l’accès facilité des PME aux marchés des capitaux, le soutien aux industries en cours de transition verte et la transition vers une énergie abordable, décarbonée et accessible.
Ces lignes directrices, qui s’ajoutent aux rapports Letta et Draghi, respectivement sur l’avenir du marché unique et de la compétitivité de l’UE, devraient servir à construire la nouvelle stratégie sur le marché intérieur, attendue pour 2025.