14 septembre 2022
De 1 à 10. Voire même davantage. C’est l’explosion des prix de l’énergie.
« Cette situation menace désormais la survie de nombreuses de nos PME, alerte la présidente Clarisse MAILLET – Cpme71– , dans l’incapacité de maintenir leur modèle économique alors même que seules un tiers d’entre elles ont aujourd’hui accès au tarif réglementé du prix de l’électricité.
Les alertes se multiplient, en particulier dans l’industrie ou dans l’agroalimentaire. Le renouvellement des contrats arrivés à terme montre que la marge de négociation des PME auprès des énergéticiens est quasiment nulle, ces derniers refusant même fréquemment de prendre des engagements sur les prix ou les volumes de livraison. »
« La mise en place d’aides ponctuelles ne résoudra malheureusement pas le problème, s’inquiète-t-elle. La « chasse au gaspi » engagée dans nos entreprises, non plus. Pour éviter une vague de faillites, il est désormais essentiel d’agir pour limiter les hausses de prix et garantir les volumes de livraison. »
« Les discussions sur la fixation des prix de l’énergie se déroulant à l’échelon européen, nous réclamons donc la mise en place d’un « bouclier tarifaire » européen pour les PME, tant pour le gaz que pour l’électricité. La mise en place d’un tarif réglementé accessible à toutes les entreprises est une absolue nécessité. Il est impératif de limiter les augmentations et de redonner de la visibilité aux entreprises, assène en toute logique la représentante des TPE/PME de Saône & Loire. »
« Parallèlement, explique-t-elle, au niveau national, l’Accès Régulé à l’Energie Nucléaire (ARENH) doit permettre de garantir un volume supérieur d’électricité à des prix plus accessibles, sa renégociation doit donc être engagée en urgence par les pouvoirs publics.
Il n’est plus temps de procrastiner. »