22 mars 2024
Depuis le 18 mars, les entreprises qui relèvent du régime général de la Sécurité sociale peuvent solliciter des subventions auprès du FIPU. Créé par la loi du 14 avril 2023 réformant les retraites, ce fonds doit permettre le financement des actions de prévention, de sensibilisation, de formation et de reconversion au bénéfice des salariés particulièrement exposés aux trois facteurs de risques dits ergonomiques : les manutentions manuelles de charge, les postures pénibles et les vibrations mécaniques.
Il est doté de 200 millions d’euros pour l’année 2024 et sera doté d’un milliard d’euros sur une durée de 5 ans.
Ce fonds s’adresse :
Les demandes de subvention des entreprises se feront en ligne via leur Compte AT/MP disponible sur net-entreprises.fr à compter de ce jour, et après avoir fourni les documents prévus par l’arrêté du 11 mars 2024 (en pièce jointe).
Ce sont les caisses régionales de Sécurité sociale (CARSAT, CRAMIF et CGSS) qui instruiront les demandes des entreprises.
Ces demandes seront traitées par ordre d’arrivée et attribuées en fonction des règles d’éligibilité et des budgets disponibles, sur la base des factures transmise par les entreprises, au titre des investissements réalisés à compter du 1er janvier 2024.
Pour la liste des métiers et des activités concernées et les accords de branche à venir :
Pour fixer les orientations stratégiques du FIPU, la CAT-MP devra s’appuyer sur une cartographie des métiers et des activités les plus exposés aux facteurs de risques ergonomiques, cartographie reposant sur des listes établies par les branches professionnelles dans le cadre de la négociation collective de branche. Dans l’attente des accords de branche à venir, qui seront intégrés progressivement dans la cartographie de la CAT-MP, et qui permettront aux entreprises de ces branches de bénéficier d’un meilleur taux de financement pour mettre en œuvre leurs actions de prévention, la CAT/MP a choisi pour 2024, de s’appuyer sur un indicateur d’usure professionnelle regroupant les troubles musculosquelettique et les lombalgies, sans priorisation sectorielle.
La DGT informe et accompagne les branches professionnelles dans leur négociation notamment via une Foire aux Questions, mise à jour au 18 mars et à leur disposition ici.