14 septembre 2023
Artificialisation des sols, performance RSE des entreprises : la CPME décrypte pour vous deux nouvelles études en matière de développement durable.
Le 6 septembre, le Sénat a publié une étude comparative sur les différentes politiques menées dans l’objectif de réduire l’artificialisation des sols, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.
La France est le seul de ces pays à avoir inscrit dans sa réglementation un objectif contraignant de réduction de l’artificialisation des sols (pour rappel, une loi du 20 juillet 2023 a été adoptée afin de faciliter l’atteinte de l’objectif zéro artificialisation nette d’ici 2050 fixé par la loi climat et résilience de 2021). L’Allemagne et l’Italie ont fixé un objectif mais sans valeur juridique. Toutefois, des initiatives locales ont été prises, notamment en Allemagne dans certains Länder (régions allemandes) et en Italie dans plusieurs régions (même si la mise en œuvre est parfois défaillante). A contrario, l’Espagne et les Pays-Bas n’ont fixé aucun objectif.
Le point commun à tous ces pays est la progression de l’artificialisation des sols plus ou moins rapide.
Consultez l’étude ici.
Ecovadis et le Médiateur des Entreprises de France ont publié le 6 septembre une étude conjointe portant sur la performance RSE de plus de 62 000 entreprises mondiales. Portant sur la période 2018-2022, cette étude souligne une progression des entreprises françaises évaluées qui atteignent la quatrième place mondiale en matière de performance RSE. Elles obtiennent un score global de 57,6/100 contre 54,3/100 il y a deux ans. Près d’un tiers d’entre elles ont obtenu un score RSE supérieur à 65/100, alors qu’en moyenne en Europe, ce sont seulement 19% des entreprises qui dépassent ce seuil. S’agissant des PME françaises, leur score a augmenté de 8,8 points en moyenne sur cinq ans pour atteindre 55,9/100. Elles ont surtout progressé dans trois thèmes : éthique, social et droits humains, environnement.
Consultez l’étude ici.